La Bourrache jusqu'à septembre 1994
A l'attention de tous ceux et celles qui depuis l'origine sont, folkeux de paris et de banlieue, attachés à la Bourrache.
Avant 1981, dans l'Essonne, Edouard (TOTTIER), afin de coordonner
les différentes MJC et faire qu'il y ait 1 bal par mois en banlieue Sud
(à part Ris Orangis) a lancé de nombreux ateliers (10 environ). Celui
de Brétigny continue toujours. Sceaux a démarré à la même époque ... etc.
En 1981 Edouard arrive sur Paris et tente la même démarche,
auprès des MJC. [à l'apoque le Bourdon règne sur Paris, mais le déménagement
de la Cité U vers la rue de Crimée va l'affaiblir]. La MJC rue de Clavel
accepte et est créé l'atelier.
Le 9 octobre 1981 : 3 bals cette année là.
Catherine PROMPT-NICOLAS assure la continuité en 1982, grâce aussi
à Isabelle Hainault et Véronique Hellot. L'activité devient régulière
et animée grâce à QUINTAINE (bal du 18.02.83), où Pierre WAGNER
a su faire passer la convivialité avant la «commission». Dans le quartier,
l 'envie de faire revivre la musique trad a pris corps.
A partir de 1983, les bals rue Clavel «marchent» bien. Dès lors
les musiciens sont « indemnisés » sur le pourcentage des entrées. Il y a
location de la salle et frais de publicité. 4 bals par Quintaine en 83.
Puis les années suivantes, habitude fut prise de démarrer et finir
avec Quintaine qui animait entre autres le bal Place des Fêtes.
D'où ce rôle de groupe fétiche joué par QUINTAINE.
Frédéric SARRAILH est relayé à l'atelier par Isabelle et Véronique.
Yves HULOT et Joseph LIGAULT sont là aussi, toujours en soutien.
Juin 85 => vers la fermeture de CLAVEL : l'UCJG rue de Trévise passe
la main, les activités, autres que les nôtres, étant déficitaires:*
dernier bal le 20.09.85.
Arrivée à la MJC du Borrego vers 85-86. Mais Isabelle passe l'atelier.
Le bal est assuré mais pas l'atelier. Des bals ont lieu le dimanche
après-midi de décembre 85 à mars 89, afin de permettre aux «familles»
de venir. Mais l'organisation devient trop lourde => abandon progressif
et vient la nécessité de se constituer en association, relayant celle
du Bourdon qui a périclité définitivement vers 1987.
2 juillet 88 : assemblée constituante : nécessité d'une structure
type association 1901, disposer d'un trésorier + compte bancaire
afin de pérenniser la structure.
La Bourrache prend corps fin été 1988
Le nom est suggéré par Jacques SERELLE:
* de l'arabe Aber Rach «le père de la sueur», cette sueur si
présente dans la «fosse» de la rue Clavel;
* de borrago officinalis : diurétique et sudorifique ?
* fleur bleue commune, sans prétention, mais à tout le monde,
sur le bord des chemins
* de connotation : bourrée
donc adoption à l'unanimité. Joseph Ligault, encore lui, nous crée le
LOGO. La Bourrache est éclose.
1988-1989 : 58 adhérents (50F et donnait 5F de réduction sur 14 bals)
1989-1990 : 51 adhérents (30F) mais 10 bals
1990: redémarrage de l'atelier ; les anciens de la rue Clavel sont
moins nombreux. Il faut reformer le noyau, le renforcer. A cette époque
Catherine et François NICOLAS portent l'association. Ils mangent
(font à manger aussi) avec les musiciens avant le bal; organisent tout
avec Alain, Christophe et quelques autres. Michel Aubert, Michel Osnart,
Marc Serrero se relaient pour un atelier, ou Michel A. prend
progressivement la prépondérance, logiquement.
En 1991-1992 Thierry Laplaud relaie Michel A. Puis Pauline CATALAN en 92-93.
Avec le départ de François et Catherine NICOLAS, bien implantés dans
la MJC, puis celui d'Alain et Christiane TARISSE la ressource en bénévoles
se tarit. Patrick GOSSET après 2 ans de présidence (1991-92 et 92-93)
passe la main. J'accepte mais :
1°/ la charge du bal devient plus importante : nous occupons désormais
la place de pivot dont rêvait Edouard.
Le 3ème vendredi du mois à Borrego il y a environ 130 personnes.
Mais il faut assurer la régularité.
2°/ l'atelier sous influence de Pauline évolue;
il faut contrecarrer la déviance vers le semi-professionnalisme:
nécessité de reformer un nouvel esprit d'équipe.
A.Marie TILLOY est usée par les changements incessants d'animateur.
Moi par le sentiment qu'il faut remettre le pouvoir (mais la charge
aussi) aux jeunes.
L'état d'esprit du mois d'août me semble très porteur: Evelyne et
Marc M., Anne V. et Michel Q. relanceront certainement, surtout
si les musiciens se «soudent». Merci donc à Thierry et Elvire (BALABAU).
J'ai publié ma profession de foi à la fête de la musique juin 94, mais
place aux nouveaux!
La Bourrache sera dorénavant ce que les jeunes voudront, mais je voulais
que l'on sache bien pourquoi et sur quoi avait été bâtie l'association;
et j'exprime ici mon profond respect envers tout ceux qui y ont participé
Marc Serrero
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